Elles se rencontrent régulièrement dans l’un des nombreux Cafés à Genève. Munies de quelques feuilles de papier, de stylos, elles écrivent à tour de rôle, les feuilles se remplissent en silence. Elles se relisent, elles affinent un peu, elles fixent le prochain rendez-vous. Ainsi leurs «Traces» écrites dans l’instant, un peu comme un rite, parfois comme un cri, la langue leur terre d'exil.